La danse fait partie de ma vie depuis longtemps! C’est à l’âge de 6 ans que je m’y suis initiée, dans une école qui appartenait à une amie de la famille, et j’ai vraiment eu la piqûre! Je me rappelle avoir fait une chorégraphie sur la très populaire chanson des années 90 I’ve got the power. C’était aussi l’époque des New Kids on the block. Ça ne me rajeunit pas! L’école ayant fermé ses portes après mes 7 ans, je me suis mis à danser pour le plaisir en créant des chorégraphies dans mon sous-sol! Merci à mes proches d’avoir assisté si souvent à ces « magnifiques » prestations…! De toute évidence, ça m’a permis de développer ma créativité et de lâcher mon fou à de nombreuses reprises. En fait, la danse est, selon moi, un art libérateur, un art qui fait du bien, qui nous pousse à décrocher complètement et surtout, à avoir du plaisir! J’avais envie de vous parler de toute l’importance qu’elle a eue dans ma vie et du profond attachement que j’ai pour elle.
Mon plaisir à danser
C’est à l’école secondaire que j’ai repris la danse officiellement, en faisant partie de la troupe, et j’en garde un excellent souvenir. C’est vraiment là que j’ai réalisé comment j’aimais danser sur scène et sentir le pouls du public. J’ai d’ailleurs vécu une belle connexion avec ce dernier lorsque j’ai présenté mon projet de fin d’études. J’avais décidé de créer une chorégraphie sur la 2e guerre mondiale (je sais, ça peut paraître spécial!), composée de différents tableaux montrant les bombardements, la migration des populations touchées, les ghettos juifs, etc. J’avais choisi la pièce Les sans-papiers de la comédie musicale Notre-Dame de Paris, qui se prêtait bien au sujet. Quand une survivante hongroise de l’holocauste est venue me voir à l’entracte pour me dire comment ma chorégraphie l’avait touchée et avait su représenter l’essence de ce qu’elle avait vécu, ce fut le plus beau cadeau qui soit…
À 17 ans, je suis entrée au Cégep Maisonneuve. J’ai fait partie de la troupe de danse contemporaine, un style tout nouveau pour moi. Je suis vraiment sortie de ma zone de confort et me suis poussée davantage techniquement. Un beau défi! Par la suite, j’ai dansé dans la troupe d’une amie. On était un groupe de filles à se réunir une fois par semaine pour apprendre des chorégraphies et les présenter au public en fin d’année. Un de mes plus beaux souvenirs est de voir ma mère dans la salle, avec son immense sourire, qui prenait un plaisir fou à voir ma soeur et moi danser. Comme elle n’est plus avec nous aujourd’hui, je vais toujours garder ce souvenir en mémoire. Ma mère était définitivement notre plus grande fan!
Au cours des dernières années, j’ai suivi différents cours à l’école de danse Louise Lapierre, qui offre pas mal de classes pour adultes. Présentement, je fais d’ailleurs de la claquette là-bas! C’est vraiment un style très éloigné de tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, mais comme j’aime les défis, j’ai décidé de me lancer. Je commence à maîtriser les pas, donc c’est de plus en plus le fun!
La beauté de la danse, c’est la variété. Tout le monde peut y trouver son compte et il n’y a vraiment pas d’âge pour en faire! Pour moi, elle a vraiment été marquante dans ma vie et m’a fait un bien fou, autant physiquement que mentalement.
Bienfaits de la danse
Comme j’en parlais dans mon billet sur l’anxiété, quand on se met à danser, que ce soit dans un cours ou dans son salon (!), c’est libérateur. Ça permet bien sûr d’avoir du plaisir, mais aussi de se concentrer sur le moment présent, de bouger ses muscles tendus, de laisser le stress de côté et de gagner en énergie. Ça permet également de garder la forme en améliorant son endurance cardiovasculaire et sa force musculaire.
Plus on danse, plus on évolue aussi! On se surprend à faire avec facilité des mouvements qui nous semblaient si complexes au départ. Apprendre des chorégraphies est également un excellent moyen pour développer sa mémoire! Il peut être difficile de d’apprendre un enchaînement, mais petit à petit, le cerveau et le corps ont la capacité de retenir les mouvements.
La danse permet aussi de faire de belles rencontres dans les cours, avec des personnes qui ont autant de plaisir que nous à bouger. C’est également une activité parfaite à faire entre amis. On met la gêne de côté, on se laisse aller sur la musique et on s’amuse pleinement!
Plusieurs studios offrent des cours à la carte, une option parfaite pour inclure facilement la danse à son horaire et essayer différents styles.
La danse à l’avant-plan
Au cours des dernières années, la danse a pris de plus en plus de place dans l’espace public. Il n’y a qu’à penser aux nombreux artistes qui la mettent à l’avant-plan sur scène et dans leurs vidéoclips, notamment Marie-Mai et Laurence Nerbonne au Québec.
On voit également de plus en plus d’hommes s’intéresser à la danse. Les préjugés tombent et ça fait du bien! J’avais d’ailleurs beaucoup aimé l’émission Ils dansent, diffusée il y a quelques années sur les ondes de Radio-Canada, et animée par Nico Archambault, où 10 danseurs devaient apprendre un style de danse différent chaque semaine.
Ces jours-ci, je suis emballée par l’émission Danser pour gagner sur les ondes de V. Différents groupes de danse urbaine s’affrontent chaque semaine. On leur impose un défi ainsi qu’une musique et ils doivent par la suite créer leur numéro. Le résultat est impressionnant! Mon coup de cœur va au groupe C4, composé de 5 filles hyper créatives qui me surprennent chaque semaine.
Si vous n’avez pas encore regardé l’émission, je vous invite à le faire! Vous serez conquis par le talent de nos danseurs québécois! Et vous tomberez sûrement en amour comme moi avec la danse…!
Crédit photo : par Gabriel Sanchez sur Unsplash
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