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7 questions à une maman qui fait du triathlon

Nageuse - maman qui fait du triathlon en famille

Je m’entraîne quatre fois par semaine dans un studio, je cours à l’occasion et je fais un peu de vélo l’été. Je ne suis donc pas inactive. Mais avant que je rencontre une mordue de triathlon, cette discipline me semblait inaccessible. Je me disais : c’est déjà assez exigeant de s’entraîner à la course, s’il faut en plus le faire en cyclisme et en natation… En fait, pour moi, ceux qui pratiquaient ce sport ne pouvaient qu’être de véritables athlètes! C’était avant que mon amie Dorothée me parle passionnément de sa pratique du triathlon. Selon elle, ce sport est vraiment accessible à tous. Elle en est d’ailleurs le plus bel exemple, elle qui le pratique maintenant avec toute sa petite famille!

1. D’où te vient ton intérêt pour le triathlon?

Le triathlon est un peu une histoire de famille! Ma mère, qui s’y est mise à 50 ans, nous a transmis sa passion, à mon chéri et moi. Nous avons même fait le triathlon sprint Esprit de Montréal tous ensemble! Mon père et ma fille nous attendaient à l’arrivée. Quel souvenir merveilleux!

Le triathlon est un sport complet. Ou plutôt une combinaison de trois sports : la natation, le vélo et la course à pied. Je trouve que c’est le meilleur sport individuel avec un esprit d’équipe, en faisant partie d’un club.

2. Comment as-tu réussi à faire de ce sport une activité pour toute la famille?

Après une pause à la naissance de mon fils, c’est ma fille qui nous y a remis. Elle nous a dit « Je veux faire du triathlon », alors qu’elle savait à peine nager.

C’est donc en famille que nous nous sommes remis au triathlon! Nous avons la chance de faire partie du club familial Les Phoenix à Lasalle. Dès l’âge de 5 ans, les enfants qui savent nager 25 mètres peuvent se joindre au club. Ils ont leurs coachs et tout le monde s’entraîne en même temps. Le petit frère suit de près sa soeur. Pour l’instant, il apprend à nager et fait du vélo avec ses petites roues!

Dès les premiers beaux jours, nous sommes tout le temps dehors! Les berges à Verdun sont un formidable espace de jeu pour rouler et courir; le Natatorium et le fleuve pour nager! On profite également de quelques triathlons pour organiser des mini-vacances!

C’est tout simplement formidable de faire une activité en famille, quelle qu’elle soit. Nous, c’est le triathlon!

Famille de quatre - Triathlon

3. En quoi consistent les entraînements de triathlon?

On a des entraînements de natation, de course à pied (dehors!), d’aqua-running, de spinning, de musculation et de yoga. L’automne et l’hiver, on se prépare à la saison des compétitions qui commencent dès le mois de mai. Certains vont découvrir le triathlon et d’autres vont continuer à affiner leurs techniques. On travaille sur le renforcement musculaire et l’endurance.

À l’approche de la saison des compétitions, on remplace le spinning par les sorties vélo, et les entraînements sont davantage adaptés aux compétitions selon les distances choisies par les triathlètes. Début juin, on a même un camp d’entraînement pour tous les niveaux. C’est là que j’ai appris à nager dans un lac!

4. As-tu des trucs pour bien intégrer les périodes d’entraînement dans ta routine hebdomadaire?

Ce qui me faisait le plus peur, c’était de ne pas savoir comment jongler avec le travail, l’école, les devoirs, l’épicerie, les repas, le ménage et les entraînements! Vu comme ça, ça peut faire peur!

Mais si j’ai appris une chose, c’est que je ne peux pas tout faire seule et certainement pas tout parfaitement. On fait équipe et, surtout, on planifie afin que tout le monde y trouve son compte. Par exemple, le samedi matin, les garçons font l’épicerie, pendant que les filles s’entraînent. En milieu de matinée, on se passe le relais! Mon chum va s’entraîner pendant que je joue avec fiston. Le dimanche on cuisine, la semaine on réchauffe!

De quoi mes enfants vont se souvenir? D’une belle maison bien rangée ou des sorties sport en famille, quitte à ce que la maison ne soit pas parfaite et quitte à ce qu’on ne mange pas un souper 5 services tous les soirs?

5. Quels sont les effets positifs de la pratique du triathlon dans ta vie?

Il y a la forme physique bien sûr. Je me sens plus en santé, plus dynamique qu’avant. Et plus confiante aussi! C’est un sport dans lequel on se fixe nos propres objectifs. Chacun son niveau, chacun ses défis. C’est très gratifiant de se dépasser et de réaliser qu’on a réussi!

J’ai arrêté de courir après la perfection pour courir après le plaisir. J’ai longtemps eu (encore un peu…) la perception de devoir être parfaite en tout, et de prioriser, en tout temps, mes enfants et ma famille au risque de m’oublier. C’est l’effet positif le plus inattendu et pourtant, le plus bénéfique sur le plan personnel!

Sur le plan familial, c’est un sport qui nous a beaucoup soudé. On partage une passion commune et, le plus important, c’est venu d’eux. On suit leur rythme, et ils vont vite!

6. Quels sont tes objectifs pour la prochaine année?

Continuer à apprendre! C’est très motivant, surtout avec de super coachs et des triathlètes géniaux.

Chaque année, je me fixe des objectifs qui me font un peu peur au départ. Ça peut être apprendre à faire du vélo de route, nager en eaux libres, faire un triathlon sprint, etc. Ça me permet de me dépasser et d’avancer. Cette année, ce sera le triathlon Ironman, distance olympique (1,5 km de natation, 40 km de vélo et 10 km de course), à Tremblant.

Mais l’objectif le plus important de tous : avoir du fun en famille.

7. Que dirais-tu à ceux qui hésitent encore à se lancer? À ceux qui croient que le triathlon s’adresse seulement aux personnes hyper sportives?

De ne pas hésiter une seconde! Le triathlon est un sport bien plus accessible qu’on le pense. Tout le monde peut en faire, peu importe que l’on soit un grand sportif ou non et peu importe l’âge.

On peut en faire en équipe, on peut commencer par des distances découverte et, si on ne veut pas nager, on peut faire des duathlons (vélo et course à pied)! Le site de triathlon Québec publie le calendrier de toutes les compétitions. Il suffit de choisir!

Ce serait un beau défi pour 2017, n’est-ce pas?

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